La population blanche en minorité en Angleterre en 2066 ?

Publié le par front-national-aveyron.over-blog.com

Article du Daily Mail (Angleterre) du 4 décembre


UK-Flag.jpgLorsque les futurs historiens considèreront l'héritage le plus important de 13 ans du New Labour, en règle générale, que vont-ils décider?

Chapitre aprés chapitre on mettra l'accent sur la frénésie de dépenses et de crise de la dette que nous connaissons. De même, il sera beaucoup écrit sur l'affaiblissement de l'autorité morale de ce pays dans le monde, causée par la complicité honteuse du gouvernement précédent avec la  la torture, et la mésaventure militaire en Irak.

Mais, dans un article pour le magazine de centre gauche Prospect, l'universitaires Professeur David Coleman, de l'Université d'Oxford, indique que l'impact plus durable sur la société pourrait bien être autre chose: le bouleversement démographique provoqué par la politique d'immigration de masse.

 

Pour citer le professeur Coleman, un expert dans l'évolution démographique,  «les entrées de la dernière décennie» - qui a eu lieu sans débat, ou de mandat public - ont été plus brutale et à plus grande échelle que jamais auparavant ».

Et si elles continuent dans les mêmes proportion, il dit: «elles (les entrées) pourraient transformer la démographie de ce pays dans la mesure où, dans la vie d'une jeune personne vivant aujourd'hui, la« population blanche britannique va devenir un groupe minoritaire ».

Il s'agit d'une saisissante affirmation - mais se sont biens sur les chiffres que le professeur Coleman fonde sa remarque.

À ce stade, il convient de souligner que le professeur, un conseiller du gouvernement, est l'un des plus grands experts démographique de Grande-Bretagne, qu'il est très respecté pour sa rigueur académique et pour éviter toutes émotions ou préjugés dans son travail.

Aussi récemment en 1998, il fait remarquer que l'Office for National Statistics (ONS) a estimé que la population britannique atteindrait un pic à environ 65 millions d'habitant en 2051 avant de diminuer lentement.

davidcoleman_228x300.jpgPourtant, la dernière projection - révisée par l'ONS en 2008 pour tenir compte des niveaux sans précédent de la migration nette dans la population de travail en Grande-Bretagne devrait passer à 77 millions en 2051, et à 85 millions d'ici à 2083.

 

Pour dire les choses plus clairement, l'ajout de population sera équivalent à celui des Pays-Bas en 2050.

 

En outre, si la Grande-Bretagne poursuit sur les tendances actuelles, l'immigration nette en restant à son niveau à long terme d'environ 180 000 par an, va radicalement changer la composition du pays.

La population blanche d'origine britannique - défini par le professeur Coleman en tant que blanc anglais, gallois, écossais et les citoyens d'origine irlandaise - diminuerait de 80% aujourd'hui à 59% en 2051.

Dans l'avenir, et donc en tenant compte des facteurs examinés dans l'évolution des taux de naissance et de mortalité, la «
population blanche britannique» deviendrait minoritaire après 2066.

La Grande-Bretagne va devenir - comme le titre le magazine Prospect – un pays «
d'une minorité majoritaire».

«
Minorité majoritaire» est une expression conçu pour relever le fait que les groupes traditionnellement considérés comme étant dans la minorité, lorsqu'elles sont combinées, deviennent la majorité.

C'est quelque chose qui s'est déjà produit dans deux arrondissement de Londres (
Tower Hamlets et Newham), avec six autres arrondissement devraient se joindre à eux en 2031, selon l'Autorité du Grand Londres.

Comme un sondage d'opinion YouGov l'a révélé cette semaine, il y a donc quelque chose qui semble profondément préoccuper l'opinion publique britannique.

Interrogé sur la base des projection du Professeur Coleman au sujet de la composition de la Grande-Bretagne aprés 2066, si cette projection devait se confirmer, 73 % de la population déclarent qu'ils se sentiraient "
malheureux".

Quelque 85 % des électeurs conservateurs sont de cet avis. Fait intéressant, il y a 67 % des partisans du Labor (Gauche) et 55% des Lib Dems (Libéraux) - ces deux parties étant largement considérée comme des promoteurs des politiques d'immigration.

Seul un cinquième de la population a déclaré qu'elle serait ni heureuse ni malheureuse. 2% ont déclaré qu'elles seraient «
heureuse».

La principale raison de l'inquiétude est générale des enquêtes sur l'immigrationn'est pas uniquement le fait que l'Angleterre ne possèdent pas les infrastructures ou les services publics pour faire face à une telle population en croissance rapide.

Plus de deux millions de nouveaux logements devront être construits au cours des 25 prochaines années pour les immigrants - un chiffre qui n'est peut être pas possible d'atteindre.

L'alternative sera un niveau de vie plus réduit ou augmentation des prix parce que l'offre ne pourra pas répondre à la demande. L'approvisionnement en eau dans le Sud-Est de l'Angleterre serait soumit à d'importants efforts et sollicitations.


Dans les écoles, selon le Think-Tank
Migration Watch, pour lequel le Professeur Coleman fait de la recherche, estime que plus d'un million de places supplémentaires seront nécessaires au cours de la prochaine décennie, à un coût de 100 milliards de £ - une somme extraordinaire au moment ou les dépenses doivent être contraintes.

La crainte est que si la scolarité adéquate ne peut être prévue pour les enfants d'immigrés, ils seront incapables d'apprendre l'anglais et à prospérer de la même manière que les générations passées de nouveaux arrivants en s'intégrant dans la société.

Tout ce la mène à la principale question soulevée par l'article Professeur Coleman: comment gérer le «
changement énorme pour l'identité nationale - culturelles, politiques, économiques et religieux", qui serait provoquée par ldes « Britanniques blancs devenus un un groupe minoritaire ».

La crainte est que l'ampleur de l'augmentation de la population ne se fasse pas dans un temps suffisant pour une bonne intégration entre les différentes cultures et religions.


Le nouveau gouvernement de coalition doit faire face à l'énorme défi d'essayer de promouvoir l'intégration, en particulier parmi les communautés musulmanes qui, problèmatique qui n'a jamais été évoqué par le Labour alors que nous étions dans le contexte de la lutte contre le terrorisme

Mais au lieu de cela, elle (la coalition) se complet dans la doctrine du
multiculturalisme qui a échoué et encourage les immigrants à vivre dans l'isolement social et culturel en ne fournissant que peu de tentative et d'effort pour les intégrer dans la communauté mère.


C'est ce qui a conduit à des tensions sociales qui ont éclaté en émeutes dans les premières années de cette décennie dans les villes du Nord, telles qu'on les a vu à Bradford et Oldham.

De manière significative, une enquête officielle faisant suite à la demande de l'ancien chef du gouvernement local, Ted Cantle, démontrait que cette politique approuvé par l'Etat permettait aux communautés (ethniques) de mener une «vies parallèles» à l'activité sociale ordinaire.


Lorsque le Labor s'est finalement rendu compte qu'il y avait un besoin urgent de favoriser le sentiement d'appartenance « Britannique » parmis les nouveaux venus, les propositions qu'ils ont formulé était totalement inadéquates.

 

Par exemple, il y avait l'introduction tardive de ce que l'on a nommé « Life in UK », un test sur des ressortissants étrangers réclamant un passeport britannique. On y évite les questions sur l'histoire britannique en faveur de questions risibles sur la façon de revendiquer des avantages sociaux.


Puis il ya eu l'idée d'une "
Journée britannique» qui devait être le point focal d'une campagne pour le «renforcement des normes partagées», une «célébration de ce que nous aimons et l'amour de la vie dans ce pays – avec fêtes de rue, les carnavals et les événements sportifs » . Mais l'idée est tombée à plat et a été abandonnée par les ministres.

Maintenant, le nouveau gouvernement de coalition fait face à l'énorme défi d'essayer de promouvoir l'intégration, en particulier parmi les communautés musulmanes qui, sous les travaillistes du Labour, ont été seulement étaient évoqués dans le contexte de la politique de lutte contre le terrorisme.

Par exemple, après les attentats de Londres du 7 Juillet, les parents ont été invités à espionner leurs fils et filles des signes d'extrémisme ou de radicalisation.

Il n'est pas exagéré de dire qu'il n'y a pas de tâche plus importante pour un futur heureux et pour  le bien-être de ce pays que de développer un sens partagé de l'identité britannique.

L'urgence de ce sondage est soulignée cette semaine par l'institut YouGov (sondage), qui révèle que l'écrasante majorité du public ne semble pas supporter le changement démographique rapide qui est en cours.

Selon le Professeur Coleman: "
En Grande-Bretagne, à en juger par l'opposition à l'immigration élevée rapporté dans les sondages ces dernières années, il semble probable que l'évolution examinée [le scénario d'une « majorité des minorités "] serait jugée importune."

Toutefois, il note: «
Certains prétendent que la population qui évolurait irait dans un sens bénéfique, et en tout cas que cela est inévitable dans un monde globalisé ».

 

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Tant qu'il y avait un degré adéquat d'intégration, une population plus diverse était plus créative, innovatrice, stimulante, ouverte d'esprit et tolérante. 

Cela dit, le professeur, indique que cette vision « est l'orthodoxie d'une élite instruite, qui n'est pas partagée par l'ensemble de la population britannique »

 

Les commentaires du Professeur Coleman souligne la la colère d'un large public qui n'a jamais été consulté par les politiciens sur une politique qui a permis à trois millions de migrants d'entrer dans le Royaume-Uni entre 1997 et 2010.

Le manifeste du New Labour1997, qui donnait des indices sur les politiques à venir, déclarait hypocritement que «chaque pays doit avoir un contrôle ferme sur l'immigration et la Grande-Bretagne ».

Certes, les conservateurs ont longtemps cru que le parti travailliste ait encouragé l'immigration de masse dans l'idée que les nouveaux arrivants ont tendance à être plus à gauche et que les chances électorales du Labor se trouveraient renforcées.

Pendant ce temps, en l'absence de véritable débat ou consultation avec le peuple britannique,  d'odieux groupes d'extrême droite ont pu cyniquement capitaliser sur le sentiment d'aliénation ressenti par les électeurs de la classe ouvrière en particulier.

Si les opinions du Professeur Coleman ont un thème dominant, c'est parce que les mêmes erreurs ne doivent pas être répétées (et il est encourageant de noter que son article provocateur devrait être publié par un magazine de gauche, ce qui suggère que - enfin -. on peut espérer q'un débat sur la politique d'immigration soit considérée comme possible)

L'universitaire d'Oxford, souligne à juste titre, que ses projections de population sont justes.

Si la Coalition montre la volonté politique de réduire le solde migratoire - la différence entre le nombre de personnes arrivant au Royaume-Uni et ceux qui quittent - à «moins d'une dizaines de milliers
» son scénario de la Grande-Bretagne post-2066 ne se fera pas. La croissance de la population serait sérieusement réduite.

Les ministres conservateurs ont pris un bon départ, malgré le fait qu'ils ont à se battre contre les positions de leurs partenaires LibDem qui - apparemment sous estimant l'humeur de leurs propres partisans - continuent à vouloir une politique d'ouverture.

Pourtant, leur tâche ne cesse d'être de plus en plus difficile, alors l'ONS (Office for National Statistics) cette semaine révèle que la migration nette, dans la dernière année  du gouvernement Labor, était de 215 000 personnes – soit environ 35.000 personnes de plus par année que les hypothèses utilisées par le professeur Coleman !

Pendant ce temps, le Labor ne semble pas encore avoir trouvé la volonté de changer de cap. Ed Miliband, le nouveau chef du parti, admet qu'il y a une «Losing Touch» (perdre le contact) avec les électeurs sur l'immigration.
Mais, dans le même temps, il permet à ses députés de s'opposer au plan de la coalition gouvernementale afin d'imposer un plafond de l'immigrations économiques, dans le but de réduire les visas de travail d'un cinquième.

Se référant à son scénario pour 2066, le Professeur Coleman écrit: «
Si des changements projetés venaient à se produire, ils seraient peut-être la plus grande conséquence involontaire de l'action gouvernementale - ou de l'inaction - de notre histoire ».

««
Il serait tout de même curieux de savoir si la gêne ou l'ignorance de la question démographique a permis une ancienne société de devenir d'elle-même marginale sur ses propres terres sans en discuter »


«
Dans une démocratie, il est certainement approprié, à tout le moins, de considérer, en dépit de considérations bonnes ou mauvaises, qu'il faut être en 1ère ligne du débat sur les migrations - et non de viser les intérêts à court terme des employeurs et d'autres devenus dépendants de l'immigration dans notre économie dévoyée. »

Quel que soit le point de vue qu'une personne a sur l'immigration, personne ne devrait être en désaccord avec le désir de voir ce thème complètement - et mûrement – faire l'objet d'un débat.

Lorsqu'il est correctement contrôlé, il y a beaucoup à célébrer et à promouvoir l'immigration. Il apporte son expertise à l'industrie et à l'économie, et il enrichit notre cuisine et notre musique, la culture et le théâtre.

Mais la façon dont le gouvernement précédent a contourné l'électorat sur la politique d'immigration, en faisant taire n'importe quelle voix discordante avec des cris de « racisme », était une insulte de la démocratie.

Publié dans Immigration

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