Aprés la votation Suisse : 6 questions à Oskar Freysinger

Publié le par front-national-aveyron.over-blog.com

Interview parue dans le quotidien  Présent du 2 decembre

 

ofressinger.jpgAvec 52,9 % des voix, la votation suisse sur l’expulsion des criminels étrangers (Présent du 30 novembre) a été un réel succès pour un pays comptant le plus gros pourcentage de résidents étrangers de toute l’Europe. Si les pleureuses de l’antiracisme se sont répandues dans leurs habituelles lamentations, l’UDC, à l’origine du texte proposé à l’adhésion de ses compatriotes, salue la saine réaction du peuple suisse, comme le fait ici l’un de ses représentants les plus médiatiques, Oskar Freysinger.

 

Etes-vous satisfait du résultat du référendum sur l’expulsion des criminels étrangers ?

— C’est incontestablement une belle victoire pour le peuple suisse ! L’acceptation de l’initiative de l’UDC est un premier pas vers le renforcement de la sécurité en Suisse. Par ailleurs, mes compatriotes ont clairement marqué leur ras-le-bol du laxisme ambiant en matière de politique migratoire.

Cela dit, je suis persuadé que le résultat aurait pu être nettement supérieur si le gouvernement n’avait pas tenté de manipuler l’opinion par son « contre-projet »…

 

C’est-à-dire ?

— Lorsque les dirigeants du centre et de la gauche ont vu que notre initiative atteignait 60 % d’opinion favorable dans les sondages, malgré leurs tentatives de discréditer nos affiches ou nos idées, ils ont bien dû se rendre à l’évidence : le peuple suisse subit de plein fouet une explosion de l’insécurité majoritairement liée à l’immigration… et il en a marre ! Au lieu d’appeler à voter « non » et de subir un échec cinglant, nos adversaires ont voulu contourner l’obstacle. Ils ont donc tenté de diaboliser notre initiative, de la faire paraître irréaliste et extrémiste, tout en proposant un autre projet, supposé plus « raisonnable ».

 

En quoi consistait-il ?

— La liste des crimes et délits pouvant déboucher sur l’expulsion y était des plus restreinte ; et la durée d’expulsion n’était que d’un an ! Autrement dit, cela revenait à ne pratiquement rien changer du tout puisque c’est déjà, peu ou prou, l’état actuel des choses ! Par ailleurs, c’eût été donner aux criminels étrangers un signal fort : la garantie du droit de résidence pour les criminels immigrés ! Heureusement, la majorité des électeurs a parfaitement compris qu’il s’agissait d’un leurre destiné à détourner leur vote : ce projet a d’ailleurs été repoussé à 56 %. Désormais, le gouvernement a le devoir d’entériner au plus vite le résultat de notre votation et de l’inscrire dans la loi…

 

Que deviendront donc les criminels étrangers ?

— Toute personne étrangère ayant commis un acte criminel grave sur le territoire suisse sera expulsée de notre pays pour cinq à quinze ans, voire vingt ans pour les récidivistes. Tous les droits de l’accusé sont évidemment garantis, mais l’expulsion sera prononcée directement au cours du procès pénal. Si nous avons un accord avec le pays d’origine du criminel, il purgera sa peine chez lui ; sinon, il sera expulsé à l’issue de sa peine dans une prison suisse.

 

Quel est l’état de la criminalité d’origine étrangère en Suisse ?

— Les statistiques ethniques nous prouvent régulièrement que plus de 70 % des crimes et délits commis en Suisse le sont par des étrangers. L’ouverture de nos frontières à l’espace Schengen s’est faite dans une sorte de liesse un peu naïve, mais si les politiques n’ont toujours pas ouvert les yeux, le peuple, lui, surtout dans le canton de Genève, s’est rendu compte qu’on avait ouvert la boîte de Pandore. Notre pays est maintenant directement victime des passoires que sont devenues les frontières européennes. Les criminels peuvent y venir comme ils veulent. Nous subissons des raids de bandes africaines ou arabes venues de votre pays, notamment des banlieues de Lyon. Ces criminels se lancent dans des vagues de vols de voitures, des cambriolages et des trafics en tous genres… Ils s’ajoutent aux criminels étrangers vivant en Suisse, qui sont souvent des Albanais ou des Nigériens.

 

Quels sont vos projets ?

— A titre personnel, je vais venir m’exprimer en France pour la première fois. Je ferai une conférence le 18 décembre, à Paris, au cours des Assises internationales de l’islamisation, malgré la campagne de dénigrement et les pressions dont j’ai été l’objet dans les médias suisses qui voulaient m’empêcher de m’y rendre ! Mais je ne laisse personne me dicter ma conduite, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un rassemblement fascistoïde, mais d’un colloque très ouvert, avec des intellectuels de qualité.

Concernant l’UDC, nous sommes déjà engagés à fond dans une nouvelle initiative populaire, cette fois en faveur de la famille. Si notre initiative est acceptée, la Confédération suisse devra introduire dans l’impôt fédéral direct une déduction de 10 000 francs pour les parents qui assument eux-mêmes la garde de leurs enfants. Les familles qui renoncent à un deuxième revenu pour prendre toutes leurs responsabilités éducatives profiteront ainsi des mêmes déductions fiscales que les familles accumulant deux revenus mais confiant leur progéniture à des nourrices. Ce projet nous semble aussi utile au niveau de la politique fiscale qu‘à celui de la politique familiale.

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